BEHIND BLUE EYES.
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 Iris O. Spencer

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Iris O. Spencer Empty
MessageSujet: Iris O. Spencer   Iris O. Spencer EmptyDim 1 Juin - 22:42

*


« IDENTITY »



    Nom & Prénom : Iris Olivia Spencer
    Age : 23 Ans
    Lieu et date de naissance : Iris est née le 3 mai 1984 à Avalon en Californie.
    Groupes souhaité : Esclave




« BEHIND THE COMPUTER »



    Où avez vous connu le forum ? Partenariat avec Hogwarts (L)
    Comment le trouvez vous ? J'adoore <3
    Celebrité sur l'avatar : Blake Lively
    Avez vous lu le règlement ? N0n =)


Dernière édition par Iris O. Spencer le Dim 1 Juin - 22:48, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Iris O. Spencer   Iris O. Spencer EmptyLun 2 Juin - 22:03

« RP »



_____I. La Petite fille aux nus pieds

    Extinction des lumières, un piano au milieu du chapiteau, le silence le plus total et complet. Comme si le public s’était donné le mot, impressionné par ce moment. Un projecteur s’allume, éclairant une blondinette âgée d’une quinzaine d’année vêtue d’une robe blanche. Son regard mystérieux parcourt l’assemblée, captant l’attention de tous et toutes. En arrière plan, les violons et autres instruments se préparent, la petite s’avance vers le piano noir. Le moment est intense, le public semble retenir son souffle. La demoiselle s’assied sur le petit tabouret de bois, deux secondes plus tard ses doigts parcourent lentement les touches. Le violon se joint à la mélodie suivit par le violoncelle. Le public retient son souffle, la musique s’accélère, les danseurs et danseuses de la troupe entrent en piste décrivant des arcs de cercle avec leurs bras et leurs jambes, dansant au rythme de la musique. Mais ce ne sont pas sur eux que son fixés les regards, non, l’assemblée est comme éblouie par le talent de cette jeune fille. Elle joue comme les plus grands, avec une facilité et une simplicité exemplaire. Ses traits sont sereins, la musique, voilà tout ce qu’elle a, tout ce qu’elle sait faire. Elle ne parle pas, ou presque, n’ouvre la bouche que pour chanter. Rares sont ceux qui peuvent se venter de l’avoir déjà entendus parler, c’est peut-être ce qui plait tant chez elle, son silence. Son talent est tel qu’ils ne pouvaient passer à coté, elle petite fille des rues se promenant les pieds nus jouant simplement du piano. Comment avait-elle appris ? Hormis elle personne ne le savait. Son passé ne comptait pas, son histoire, son nom, rien ne comptait pour cette troupe de saltimbanque, rien, seulement son talent. Voilà sept ans qu’elle suivait cette troupe, sept ans qu’elle faisait se lever le public, sept ans que des larmes étaient versées au son de ses notes. Elle ne chantait pas pour le public, simplement pour la troupe lors des soupés, elle aimait cela, on pouvait le lire dans ses yeux et sur ses traits. Le directeur pouvait témoigner, cette petite fille l’avait émue au premier coup d’œil, une petite fille aux pieds nus, au visage sale mais aux yeux brillants, une petite fille souriante, comme si aucune des barrières qu’avait posé la vie sur son chemin n’avait réussi à altérer son bonheur. Lorsqu’on regardait bien la jeune fille, on pouvait voir cette unique larme coulé le long de sa joue et venir s’écraser sur les touches froides et sans vie du piano. Personne ne connaissait la signification de cette larme, personne ne posait de question à la demoiselle. Aujourd’hui elle fêtait ses seize ans, aujourd’hui cela faisait dix ans que sa mère était morte. La vie dans la rue n’avait jamais été facile, mais le regard enfantin d’Iris avait toujours attendri les patients qui lui donnaient une petite pièce, surement pour se donner bonne conscience. On l’emmena une fois à l’orphelinat, elle s’enfuit après deux jours passés là bas. Elle était libre, elle voulait garder cette liberté. Voilà huit ans qu’elle avait quitté son île natale pour se rendre sur le continent, là bas elle était sure qu’un avenir meilleur l’attendait. Les notes s’achevaient sur le piano, la larme roula, tomba. Le public se leva et applaudit. Leurs yeux brillaient, tout comme ceux de la demoiselle, tout comme ceux des autres musiciens. La petite n’avait jamais été à l’école, elle était pourtant intelligente, mais elle ne connaissait rien, elle était maladroite, mais utile, son seul et véritable don était la musique, le piano, le chant. Et cela suffisait. On ne lui en demandait pas plus, du moins pas en apparence, du moins pas tout le monde. La plus part des membres de la troupe adorait cette petite, mais d’autre l’aimaient d’une autre façon, une façon peut-être moins agréable ..



_____II. Quand le spectacle est fini ..

    La nuit était douce, fraiche. La plus part des membres de la troupe s’était rassemblés autour du feu, les uns fumant leur cigarette d’après spectacle, les autres grattant quelques notes sur leurs guitares, fredonnant des mélodies qu’ils avaient su capter sur le vieux poste de radio. La jeune Iris, elle, restait à l’écart, comme souvent. Elle écrivait quelques mots dans ce vieux calepin qu’elle gardait toujours avec elle sur les marches de la roulotte où elle dormait. Elle aimait cette ambiance, celle d’après spectacle, cette ambiance chaleureuse qu’il y avait entre les membres. Le vent soufflait, faisant s’envoler quelques braises du feu, l’une d’elle vint se perdre au pied de la blondinette peu de temps avant de mourir et de n’être plus qu’une tâche noire invisible dans l’herbe. On entendait la respiration lente et régulière des bêtes qui dormaient dans une prairie juste à coté. La demoiselle reporta son attention sur le petit journal fait de cuir et de vieux papier jauni. Elle le tenait de sa mère, tout comme le médaillon qu’elle y avait collé pour en faire l’usage d’un marque-page. Ce médaillon formait un cœur, dedans une photo représentant sa mère et son père, ensembles. C’était étrange de les voir ainsi, Iris n’avait jamais connu son père, elle ne savait de lui que son nom de famille. Sa mère elle passait son temps à lui répéter qu’il avait fini par succomber à toutes ces merdes qu’ils prenaient, elle-même avait fini par succomber à cause de la drogue dans laquelle le peu de sous qu’elles avaient passait. Mais jamais Iris ne lui en avait voulu, après tout pendant six ans elle n’avait eu qu’elle. Malgré cette drogue, elle avait su lui apprendre les bases de la musique sur un vieux piano abandonné dans un théâtre désaffecté. C’était là qu’avait passé Iris un an de sa vie une fois seule, là qu’elle s’était cachée, qu’elle avait joué jour et nuit de vieilles partitions, là qu’elle avait tout appris. Quand elle se trouvait en ces lieux, elle pouvait clairement revoir sa mère, l’entendre jouer. La drogue ne lui avait jamais ôté cela, ce don qu’elle avait légué à sa fille unique, ce don qui, aujourd’hui, faisait vivre la jeune Iris Olivia Spencer.

    « Iris .. Viens ici ma jolie. »

    Le sang de la demoiselle se glaça dans ses veines. Elle avait perdu tout contact avec la réalité, perdue dans ses pensées et dans ses souvenirs. Cette voix trainante, cette voix grave, elle la connaissait bien. Elle se leva et s’avança vers l’homme. Il était le seul à connaître son nom, cela avait été la condition pour qu’elle entre dans la troupe. Le directeur désirait quelque chose, elle le lisait dans ses yeux. Ce quelque chose, voilà maintenant deux ans et demis qu’il venait le réclamer, soir après soir, spectacle après spectacle. Pour lui c’était un du, elle lui devait cela, il la logeait, la nourrissait, l’hébergeait. Elle le lui devait, elle lui devait cette petite heure de plaisir qu’il lui soutirait, elle se devait de ne rien dire, de ne pas faire trop de bruit, il ne voulait pas attirer l’attention des autres, et les jours où elle se montrait trop réticente, alors il faisait en sorte de lui infliger une correction invisible à l’œil nu. Des coups sur les parties du corps masquées par les vêtements, une heure supplémentaire de supplice, tout était bon pour le vieil homme, du moment qu’il pouvait abuser du corps de la demoiselle.

    « Dans ma roulote. Maintenant. »

    Son ton ne laissait pas place aux protestations et encore moins au défilement. La jeune femme fila dans la roulote aussi discrètement que possible, on ne la remarqua pas, personne ne faisait attention à elle. La jeune femme connaissait la chanson à présent. Elle se dévêtit rapidement et enfila la petite robe satinée qui l’attendait sagement sur le lit du directeur. Et puis elle attendit, il demanda à ne pas être dérangé, elle entendit son pas lourd s’approcher. Intérieurement elle hurlait, appelait au secours. Mais elle ne disait rien, elle ne voulait pas recevoir de coup, elle ne voulait pas faire durer ce moment plus longtemps que nécessaire. L’homme l’allongea sur sa couchette et retira rapidement son pantalon, il n’aimait pas faire dans la tendresse, il n’aimait pas les chichis et allaient toujours droit au but. Rapidement sa bouche froide vint se poser dans le cou de la demoiselle, son sexe durcit par l’excitation trouva rapidement le chemin vers celui de la demoiselle qui ne bougeait pas. Les mains du pervers se mirent à parcourir le corps d’Iris, elle avait envi de pleurer, de vomir. Mais l’habitude, la lassitude, empêchait les émotions d’arrivées jusqu’à son cœur. Elle ne ressentait rien, comme un objet, comme une personne sans âme. Elle se souvenait de la première fois, cette fois où elle était encore pure et innocente. Il lui avait promis une surprise, elle se trouvait dans sa roulote. Elle l’avait suivit, il lui avait montré une chemisette de soie qu’il voulait la voir porter. Ce jour là elle hurla, mais ses cris se perdirent dans les mains de l’homme qui couvrait sa bouche, il l’avait frappé deux fois au visage, elle avait fini par se taire, se taire .. Elle faisait cela si bien. Aujourd’hui encore, elle se taisait. Elle regardait le visage de cet homme qui semblait au septième ciel, elle contemplait ses traits avec dégouts. Un jour, quand elle aurait amassé assez d’argent, elle partirait, loin, très loin, elle quitterait cette troupe, elle quitterait ce rituel malsain. Elle sentit rapidement que la fin approchait, l’homme jouit puis la contempla, l’air béat. Seulement, au lieu de la relâcher comme à son habitude, il la garda près de lui, refusant qu’elle le quitte. Ce soir, il voulait .. Innové. Le cœur de la demoiselle battait la chamade dans sa poitrine. Elle voulait courir, loin, s’éloigner de ce pervers qui la souillait soir après soir. Pourtant il s’approcha, lui demanda de se lever. Le vieil homme s’assit sur son lit et écarta bien grand les jambes, s’exposant ainsi à la vue de la jeune femme. Le directeur prit son membre entre ses deux mains, Iris tremblait de tout son corps. Elle comprenait, petit à petit l’idée du directeur s’illuminait dans son esprit. Une envie de vomir la reprit, une envie de fuir. Mais elle ne voulait pas être battue, elle ne voulait pas être plus humiliée encore.

    « Allez petite accroupie toi .. J’ai pas besoin de te faire un dessin pas vrai ? »

    La blondinette secoua la tête de droite à gauche. Son regard était vide, vitreux, aucune émotion ne s’y lisait, une petite poupée manipulée à volonté, poupée de porcelaine sur le point de se briser. Elle n’hésita pas, prenant le membre du vieil homme entre ses lèvres rouges, elle l’entendait pousser des petits râles de plaisir, il caressait ses cheveux avec sa main droite et soutenait tout son corps sur le lit avec la main gauche. La jeune femme imagina sa mort, elle s’était toujours vue mourir près d’un piano, loin de l’Amérique, loin de ses souvenirs. Elle mourrait donc en Ecosse, avec pour dernier souvenir le sexe d’un homme âgé d’environ quarante-cinq ans coincé dans son gosier. Sa mère était morte à cause de la drogue, elle serait morte par asphyxie. Une larme coula le long de sa joue, et puis deux. Le sexe gonflé de sang allait et venait dans sa bouche, il n’en fallut pas plus pour que l’homme lâche un dernier râle de plaisir et lâche son sperme. C’en fut trop, Iris s’écarta vivement. Il s’emblait heureux. Il semblait .. satisfait.

    « C’est bien poupée .. Très bien même. Va-t-en maintenant. »

    Elle ne se fit pas prier, la jeune femme courut se réfugier auprès des chevaux où elle laissa couler librement ses larmes sur ses joues. Elle voulait sortir de ce cauchemar, elle voulait partir. Mais elle attendrait encore, elle le devait. Elle voulait de l’argent, assez que pour pouvoir s’acheter des beaux vêtements et passer des auditions, voilà son rêve, faire carrière dans la musique, se faire une nouvelle vie, recommencer à zéro.
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MessageSujet: Re: Iris O. Spencer   Iris O. Spencer EmptyMar 3 Juin - 0:29

_____III. && Le véritable cauchemar commença ..

    Les ténèbres entouraient la demoiselle, le noir, le brouillard. Elle se réveillait doucement après une durée indéterminée passée dans l’inconscience la plus totale. Elle aurait été incapable de vous donner l’heure, de vous indiquer la date ou l’endroit où elle se trouvait. Elle savait vous dire que son corps endolori était douloureux, tout comme son crâne qui ne semblait pas vouloir lui laisser un peu de répit. Elle essaya de se redresser, s’appuyant sur le mur froid qui se trouvait derrière elle, observant plus attentivement les lieux. Il n’y avait rien à voir. Elle était seule, seule dans une petite pièce fermée où la plus vive des lumières était celle qui provenait des couloirs au loin. Elle entendait des murmures, des petits bruits, des pas de souris. Elle sentait la mort autour d’elle, et l’odeur ne pouvait que confirmer. La cellule était fermée à l’aide de barreau en métal, ils semblaient épais vus de loin, infranchissables. Et pourtant, dans un ultime effort, la demoiselle se leva, s’écartant du mur qui, jusqu’ici, l’avait soutenu. On pouvait voir une sorte de mousse verte et visqueuse pousser sur les murs, le sol était, quant à lui, humide et glissant. Iris faisait un effort surhumain pour reconstituer le puzzle qui s’était formé dans son esprit, des fragments de souvenirs qui n’avaient ni queue ni tête. Une bouteille de champagne, des inconnus croisés au détour d’une rue, beaucoup d’alcool. Une fête. Rien qui ne l’aidait, rien qui ne la mettait sur la voix pour reformer le tout et comprendre enfin. La jeune femme fut parcourue d’un frisson, un cri déchira le silence de glace qui s’était installé, un cri d’horreur et d’effroi, des larmes, une personne suppliant, implorant son interlocuteur. Et au loin, une voix froide, une voix mesquine. Cela ramena la demoiselle quelques semaines en arrière, à l’époque où elle se devait de servir son directeur, cette époque où elle était son jouet personnel. Iris jeta un coup d’œil à ses doigts, elle constata que son index était brisé. Elle n’avait pourtant pas mal, du moins pas trop. Cependant elle fut prise par une rage folle. Son seul bien était ses doigts, ils étaient sa raison de vivre, grâce à eux elle avait une identité, un don. Mais elle maitrisa cet accès de rage, il ne servait à rien si ce n’était à plus la fatiguée encore. Iris se regarda, elle était vêtue d’un jeans et d’un débardeur, sa tenue expliquait ses tremblements et ses lèvres, à l’habitude si roses, devenues bleues. La jeune femme s’approcha des barreaux de sa cellule, observant au dehors. Il n’y avait personne. Elle se sentait seule, perdue. Elle ne comprenait pas. Peut-être était-ce un piège tendu par son ancien directeur afin de la récupéré ? Elle se souvenait de son expression quand elle lui avait annoncé qu’elle partait, qu’elle quittait sa troupe. Il avait été pris d’une rage folle, elle lui avait tourné le dos et était parti sans se retourner, un sourire bien heureux sur les lèvres. En tournant le dos à ce vieil homme, c’était les pages d’un chapitre entier de sa vie qu’elle tournait, des années d’humiliations et de douleurs silencieuses. La demoiselle posa son front sur les barreaux, son cœur battait tellement vite dans sa poitrine, qu’elle pouvait presque l’entendre. Elle soupira, comprenant parfaitement qu’il ne servait à rien de s’énerver. Quelqu’un allait venir, on ne la laisserait pas moisir dans cette cellule ! Quelqu’un allait venir .. Quelqu’un allait venir ..

    Au fil de ses pensées, la jeune femme se laissa glisser le long des barreaux, se laissant doucement gagner par le sommeil. Les bras de Morphée l’accueillirent plus vite qu’elle ne l’eut cru. Mais pour un très court instant seulement. Elle vit le visage d’un homme, elle entendit des rires, elle vit des bouteilles d’alcool. Oui, elle fêtait son départ, elle fêtait son émancipation, sa nouvelle vie, sa liberté. Elle avait rencontré des gens à la sortie d’un pub, oui, à présent elle se souvenait. Ils avaient été chanté dans un karaoké, ils avaient dansé toute la nuit dans ce bar jusqu’à quatre heure du matin environ. Elle était partie, chancelante sur les pavés, elle commençait sa nouvelle vie et entendait bien en profiter. Son ancien directeur l’avait violé tout au long de ses années, il l’avait exploité, mais la somme qu’elle en avait tiré avait été bien plus importante qu’elle ne l’avait espéré. Elle comptait rester en Europe, tenter sa chance dans la musique, faire quelque chose qui lui plaisait. Mais voilà, elle avait eu l’idée de boire, de rire, de fêter ce changement de vie. Elle se souvenait à présent de cet homme qui l’avait rattrapé in extremis avant qu’elle ne s’affale sur la route. Il l’avait relevée, l’avait emmenée, lui promettant un lit confortable et une nuit reposante. Après cela, c’était le trou noir, elle était incapable de se souvenir de la suite des évènements, incapable de se souvenir ce qu’il avait fait d’elle. Iris regarda autour d’elle, on l’avait dépouillé de ses affaires, tout cet argent, ce calepin et ce médaillon où étaient enfermés ses plus sombres secrets, toute sa vie, tracée au crayon dans un livre aux pages jaunies. Celle de sa mère aussi, tout ce qu’il y avait à savoir sur la demoiselle. Une bouffée de panique s’empara d’elle. Ce cahier était toute sa vie, ce médaillon aussi. Avec ce don qu’elle avait pour la musique, c’était tout ce qu’il lui restait de sa mère. Soudain la cellule lui parut plus sombre, plus étouffante. Des perles de sueur froide se mirent à gouter le long de son cou et de son visage. Ses yeux étaient aussi noirs que la pièce dans laquelle elle se trouvait, son souffle était haletant, comme si elle faisait un malaise. La jeune femme chercha de l’air, quelque part, n’importe où. Autour d’elle, elle voyait tout s’effondrer, ses rêves et espérances, ses croyances, sa vie toute entière. Qu’allait-elle faire ? Où était-elle ? La situation devint de plus en plus claire dans son esprit, comme si le brouillard se dissipait, comme quand les effets d’une drogue disparaissent et laissent place à la lucidité. La demoiselle chercha quelqu’un du regard, une personne réelle ou sortit de son imagination, elle avait besoin de se calmer, mais elle n’y arrivait pas. Elle rampa jusqu’à l’autre extrémité de la cellule et se tassa dans le coin avec une seule envie, celle de disparaître ..






_______________________

Mercii pour les bienvenues =)

Désolée pour cette fin de fiche qui n'est pas des meilleurs mais je voulais finir && il commence à se faire tard oo
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Kendall Baxter
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It's too late...
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MessageSujet: Re: Iris O. Spencer   Iris O. Spencer EmptyMar 3 Juin - 19:15

    Ménage Green

    Bref, tout me semble bon, j'aime beaucoup !

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MessageSujet: Re: Iris O. Spencer   Iris O. Spencer Empty

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