BEHIND BLUE EYES.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
BEHIND BLUE EYES.


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Break me, Love me, Destroy me ... [Josh]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] Empty
MessageSujet: Break me, Love me, Destroy me ... [Josh]   Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] EmptyMar 3 Juin - 19:09

Tortures-moi de tes mains,
Tortures-moi de tes lèvres ...


    Même la plus courte des libertés s’apprécie. Indépendance était un grand mot, un rêve devenu désormais utopique. Tous ceux qui étaient enfermés dans cette prison le savaient désormais. Un rêve auquel ils n’essayaient plus de trop songer, comme par peur d’espérer trop longtemps pour ne rien recevoir. Vivre était devenue le mot principal, le premier commandement lorsque l’on se retrouvait piégé dans cet endroit. Pour le reste, l’entraide était parfois de mise, parfois non. Le danger existait seulement en présence des Winchesters répétait on inlassablement, comme s’il s’agissait d’une prière inexécutable, hélas, la menace résidait même dans la prison, en ses habitants. Lydekeh avait pu le constater par elle-même, vu de ses propres yeux. Lors de son arrivée, on l’avait mise en garde contre les êtres qui viendraient la voir la nuit, ces êtres si beaux qu’on ne peut s’imaginer leur résister, mais au sujet des hommes et des femmes qui étaient là depuis un certain temps ? On ne lui avait rien dit. Ces pauvres âmes avaient été si torturées, étaient si fragiles que la folie avait quelque peu prit le dessus sur la conscience, certains commettaient des actes irréparables, le viol entre autres. Et l’on osait encore appeler ça « rendre service », cela éviterait que les pucelles ne le soit par les envoyés du Diable. C’était effrayant, désopilant, et cauchemardesque.
    La jeune femme avait du mal à croire que celui qui lui rendait visite certains soirs pourrait commettre cet acte envers elle, douce enfant si naïve. Il est vrai que jusque là, elle avait eu de la chance, beaucoup même, les prisonniers comme elle n’avaient pas encore porté le regard d’un peu trop près sur elle, et le Vampire pour lequel elle ressentait un flot d’émotions n’avait jusqu’à présent fait que caresser sa peau, s’attardant peu sur certaines parties de son intimité. Des caresses si brûlantes que la sainte s’en souvenait encore et était désireuse de recevoir une nouvelle fois. Le vampire avait il réussit à insinuer dans un tréfonds de son âme une petite étincelle de perversité ? La chose n’était pas impossible, mais il est bon de considérer que son corps frêle et pur était déjà sous le charme du second des Winchester quand son âme se refusait encore à lui céder entièrement. Elle savait qu’elle était à lui, qu’elle était un de ses jouets et qu’il ne faudrait plus beaucoup de temps avant qu’il ne se décide à la faire entièrement sienne. Mais le futur est si incertain qu’il est bien difficile de le conter et d’en imaginer quelques passages, tout n’est qu’affaire de suppositions et d’imagination. Lydekeh ne pouvait pas s’imaginer encore en vie dans un an, pas plus qu’elle ne pouvait s’imaginer décédée. Mais elle ne voyait pas non plus son futur avec ou sans Josh W. Il s’était insinué en elle tel un poison mortel qui finirait par avoir raison d’elle. Quelle que soit l’issue, il était ancré en elle. Si un jour elle sortait de cet endroit, vivante et libre, il était plus qu’imaginable qu’elle cherche à le revoir, au péril de sa vie, dans le seul et unique but de croiser son regard bleu envoûtant, voir son sourire mi-angélique, mi-machiavélique s’étirer sur ses lèvres pâles… Spirituellement amoureuse du fils de Lucifer alors qu’elle avait tout d’abord voué son âme à son grand ennemi. Etrange n’est ce pas ?

    Tout autant que le fait qu’elle se retrouve seule dans ce couloir, errant au gré de ses pas. La nuit ne tarderait bientôt plus, mais elle était encore assez loin, tout comme l’heure du repas. Moment qu’elle n’appréciait guère en passant, véritable spectacle de la barbarie humaine, digne représentation du mal qui l’habite. Même les jeunes femmes semblaient perdre leur grâce en mangeant. Spectacle répugnant que la douce et jolie Lydekeh observait non sans une once de pitié. Etait on si désespéré ? Certains lui avaient répliqué qu’elle comprendrait plus tard, quand elle serait là depuis plus de deux mois. Pour l’heure, il lui arrivait parfois de sauter le repas, mais sa faim était souvent rassasiée par une visite qui lui réchauffait le cœur… Tournant sur la gauche, la jeune fille se retrouva dans un autre couloir plus sombre et glauque que le précédant. Elle était pied-nue, ses souliers se trouvant être des chaussures de soirées dont l’un des talons était désormais cassé. Pourtant, cela ne semblait pas la gêner de sentir la froideur du carrelage sous sa peau peu protégée, elle continuait d’avancer, s’en préoccupant bien peu. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules, les couvrant légèrement alors que ses yeux bleus glaces regardaient droit devant elle, jusqu’à rencontrer cette porte. Et tout en avançant, ses doigts glissaient le long du mur, comme si elle en découvrait l’existence, la structure et le but. Sa démarche, fine et gracieuse, donnait cette fâcheuse impression d’un sang souverain, ou d’une part d’enfance encore existante. Lydekeh possédait les traits d’une femme enfant, on ne pouvait le nier, parfois même certaines mimiques, comme celle-ci : arrivée devant la porte, elle ne put s’empêcher de coller son oreille à cette dernière, comme pour s’assurer de la solitude cachée derrière. Pas un bruit, pas un murmure lui semblait il. Sa main gauche qui était alors posée sur la surface de la porte descendit doucement jusqu’à la poignée, jusqu’à appuyer dessus. Selon le souhait de la demoiselle, celle-ci céda et s’ouvrit sur une salle peu commune et que sans doute elle aurait évitée si elle avait su de quoi il s’agissait… L’odeur du sang s’imprégnat dans ses narines alors qu’elle entrait totalement dans le lieu mortuaire. Si elle avait su, sans doute serait elle restée au dehors, évitant ainsi le lieu où elle n’espérait jamais plus entrer après cette fois. D’ailleurs, n’avait elle pas en tête l’optique de quitter l’endroit ? Naturellement, hélas, une silhouette déjà lui barrait le passage…


Ôtes-moi mes illusions innocentes,
Tortures mon âme jusqu'à déraison ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] Empty
MessageSujet: Re: Break me, Love me, Destroy me ... [Josh]   Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] EmptyMar 3 Juin - 20:35

J'aime quand tu m'obéis,
C'est moi qui m'extasie...

Saez


    Du rouge, partout. C’est ainsi que Josh percevait le monde en cet instant précis. Coléreux à souhait, dominé par la Bête qu’il abritait, son existence ne se résumait plus qu’en une chose : enfer. Il ne savait pas exactement l’évènement qui avait pu le mettre dans une telle colère noire, toujours est-il qu’il se montrait aussi violent que le plus hystérique de ses frères. Voilà près d’une heure qu’il était enfermé dans la glauque salle de torture, lieu hautement craint par les résidents de la prison. Bien entendu, il n’y était pas seul, non, l’autodestruction ne l’intéressait guère ! Il avait choisi pour passer ses nerfs un jeune homme d’une petite trentaine d’années, plus ou moins comme lui. Il était prisonnier depuis plus de trois mois déjà, et la folie le rongeait jusqu’au plus profond de ses entrailles. Inutile de s’encombrer d’un cinglé de plus, Winchester ne faisait que rendre service en le supprimant. Il avait commencé par le cogner contre le mur, histoire de l’avoir à sa merci. Le fou n’avait opposé aucune résistance, seuls ses cris avaient témoignés de sa non approbation.

    Ensuite, le Vampire s’était jeté avec véhémence sur le détenu, l’avait violemment plaqué au sol et lui avait planté ses ongles dans le torse, y laissant de profonds et longs sillons. Non satisfait de sa petite boucherie, il avait poursuivit les hostilités on enfonçant ses doigts entiers dans la chair lacérée et sanguinolente du pauvre martyr qui s’était alors mis à hurler à la mort. Satan, que c’était bon, que ce sadisme était libérateur ! Excité par le sang qui coulait abondamment et qui inondait ses longs et fins doigts, le Monstre avait retourné la victime, l’avait déculottée, baissé son propre pantalon et pénétrée analement. Totale domination, humiliation extrême, Josh était le maître tout puissant. Et il avait continué cette barbarie sous les cris affolés et dolents du trentenaire, prenant son pied comme s’il dépucelait la plus radieuse des donzelles. Ainsi, le deuxième de la Famille avait commis son premier viol sur personne masculine, de quoi sabrer le champagne ! La torture sexuelle avait duré pas moins de vingt longues et intenses minutes, temps qu’il n’avait pas vu s’échapper tant il aimait cet orgasme qui naissait – toujours plus fort – en lui. Bientôt, les cris du bourreau s’étaient mêlés à ceux du condamné. Mais ils n’étaient pas unis dans la souffrance, non, Josh poussait des hurlements de plaisir, de jouissance… Il aimait ça, vraiment beaucoup, vraiment trop.

    Satisfait du résultat – le prisonnier pleurait comme la plus désuète femelle –, le Tortionnaire se posta devant sa proie et lui ordonna d’ouvrir la bouche. Désorienté, angoissé à l’extrême, l’esclave s’exécuta sans mot dire et reçut l’urine de son Maître sur la langue, avalant avec dégoût le liquide tiède et salé. Pendant ce temps, Winchester riait de bon cœur, exalté par la scène humiliante et effroyable. Lucifer, c’était si bon ! Et tandis qu’il se soulageait, son serviteur se vidait lui aussi, mais pas du même fluide, c’était du sang qui coulait abondamment et de son torse et de son anus. Nirvana, septième ciel, paradis. La perversité du Saigneur n’avait plus de limite, au grand damne de son partenaire.

    Enfin, après quarante minutes de supplice, il consentit à ôter la vie de son invité en le vidant de son sang. Toutes ces émotions lui avaient donné faim, c’était tout juste. Le corps tremblant du prisonnier pâlit, devint inerte et, finalement, mourut. C’était si facile ! Peut-être un peu trop à vrai dire…

    Josh laissa le cadavre sur le sol froid, quelqu’un viendrait assez vite le ramasser. Il se redressa, se rhabilla et nettoya le sang qui couvrait ses doigts et son visage angélique. Seule sa chevelure désordonnée témoignait d’une agitation récente, mis à part ce léger détail, on ne pouvait imaginer que ce jeune homme si classe venait de commettre les pires atrocités. Définitivement apaisé et rassasié, il se dirigea vers la sortie et fut surpris de voir la porte s’ouvrir toute seule. Seule ? Non, derrière se cachait un trésor insoupçonné, dernier joyau d’innocence dans cet enfer tortueux et torturé. La Muette, sa Précieuse. Il l’avait capturée deux mois auparavant et avait fait le nécessaire pour qu’elle ne soit pas brusquée par les autres détenus. Pourquoi un tel traitement de faveur ? Tout simplement parce que la demoiselle était intrigante, mystérieuse, mystique… Son éternel silence avait le don de calmer la fougue du jeune Vampire et son regard profond était comme un océan dans lequel il plongeait à corps perdu. Elle était l’espoir, la lumière, l’ultime promesse de la sérénité. L’ange en danger, dernière de son espèce, fille de la Pureté qui avait su conquérir le mâle au cœur de pierre. Certes, elle n’occupait aucune place dans ce cœur mort, mais elle avait au moins le mérite de stimuler l’esprit vif du Démon. Mais que venait-elle donc faire ici ? Elle semblait perdue, c’était plus que probable. Josh resta immobile pendant un moment, lui barrant le passage, et finit par lui accorder un sourire à peine visible. Il ne lui voulait aucun mal, pas ce soir, pas après tout ce qu’il venait de faire. La Bête s’était assoupie pour le reste de la nuit, ne laissant que le magnifique gentleman aux goûts d’esthète.

    Sachant pertinemment bien que la Belle ne lui répondrait pas, il ne prit pas la peine d’ouvrir la bouche. Après tout, n’avait-on pas coutume de dire que le silence était d’or ? Il plongea son regard délavé dans le sien et tenta de lui faire comprendre que, cette nuit, il ne la tourmenterait pas. Obnubilé par les traits séraphiques de la Poupée de porcelaine, il déposa délicatement une main sur sa joue et commença à repasser, une à une, les courbes de son visage du bout de ses doigts de pianiste. Elle était vraiment sublime, rien avoir avec toutes les femmes qu’il avait connues jusque là. Se sentant soudain très léger, il s’approcha de sa Princesse silencieuse, ne la quittant pas des yeux, et il déposa un délicat baiser dans son cou. L’idée de la mordre ne lui effleura même pas l’esprit. Une fois la douceur offerte, il se retira du passage, heureux de constater que leur relation n’avait en rien changé : ils se comprenaient au-delà des mots.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] Empty
MessageSujet: Re: Break me, Love me, Destroy me ... [Josh]   Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] EmptyMer 4 Juin - 22:37

I’m the one who really loves you baby
I can’t take it anymore
Lenny K.


    Perdue elle l’était, autant réellement que dans cette partie de l’esprit que l’on nomme inconscient. Son chemin autrefois lumineux ne l’était plus tant que ça, complètement dépourvue de lumière, qu’elle provienne de l’astre solaire ou d’une simple petite lampe. Et sans doute s’égarait elle encore plus en présence du second des Winchester. Autrefois, dans un temps qui n’est pas si éloigné que cela, et détail important, lorsqu’elle était encore libre de ses pensées et de ses gestes, elle n’aurait pas hésité à repousser une personne de la gente masculine, même si celui-ci était charmant, gentil et agréable en tout point. Mais en face de cet homme là, d’apparence 9 ans son aîné, elle perdait le total contrôle de ses sens, et ce, dès le premier regard, comme s’il avait été façonné pour elle, pour lui faire perdre le total contrôle d’elle-même, que son esprit soit en permanence torturé en sa présence ou lors de son absence, autrement dit, en permanence. Les cieux la trouvaient ils trop parfaite ? Trop innocente ? Peut être suscita t’elle la jalousie de certains Anges qui décidèrent de la punir en la rendant « amoureuse » de la plus diabolique des créatures que la Terre enfanta. Hélas pour eux, Lydekeh n’était pas effrayée par ce dernier, allant parfois jusqu’à admirer implicitement sa prestance, sa façon d’être. Il était étrange qu’une enfant si vertueuse, si pure et si astucieuse qu’elle trouve son bonheur dans la chasteté des bras de cet être si pervers et au sourire méphistophélique. Loin de lui, il lui semblait que son cœur s’alourdissait, son regard torturé témoignait assez de l’intérêt qu’elle lui portait. Elle ne pouvait empêcher le grain de sa peau de frissonner lorsqu’il plongeait son regard dans le sien, savourait chaque caresse qu’il exécutait, qu’elle soit sur son visage ou sur une autre partie de son corps, écoutait chacune de ses paroles avec attention, comme si sa voix était porteuse de promesses, comme s’il s’agissait de la chose la plus importante au monde. Aimer est un grand mot, un sentiment qu’elle n’avait jamais vécu et ne vivrait sans doute jamais si son existence se révélait être de courte durée, mais alors, que pouvait elle bien éprouver envers le Vampire ? Allez savoir. Eux seuls pourraient un jour se l’expliquer, pour l’heure, ce n’est pas au goût du moment. Jusqu’à présent, aucun des deux n’avait éprouvé l’étrange envie de se perdre dans les bras de l’autre, la jeune fille puisqu’elle était hésitante et ignorait le au-delà d’une étreinte qu’ils pourraient avoir ensembles, mais aussi de l’après du fameux au-delà. Si cette étrange étreinte se révélait aller jusqu’à ce moment où il la possèderait toute entière, que ce soit au niveau du corps ou de l’âme, sans doute ne supporterait elle pas un éventuel abandon. Trop habituée à sa présence, le perdre lui serait très certainement fatal. Mais inutile de nous aventurer dans le futur n’est ce pas ?
    Pour l’heure, la jeune demoiselle se retrouvait devant son étrange kidnappeur, la route vers la sortie barrée par son corps si gracieux. Instinctivement, et par habitude, elle avait levée la tête vers lui, croisant son regard bleu délavé avant de s’y noyer. Elle savait de source sure qu’il fallait toujours le regarder dans les yeux, et elle n’avait jamais manqué de le faire ; dans un même temps, si parfois ses yeux se perdait dans la contemplation d’une autre partie de son corps, elle n’avait jusqu’à alors par reçue de réprimande, ou alors pas assez importantes pour lui faire avoir peur du second des Winchester. En ce qui concernait le reste de la famille, la fille du Pasteur n’avait pas encore eu l’occasion de les rencontrer, contrairement à ses compagnons, mais aussi bizarre que cela puisse paraître, si Lydekeh n’avait pas peur de Josh, elle était effrayée par le reste de la famille. Etrange… N’était ce pas justement lui qu’elle devait le plus craindre ? On l’avait mise en garde contre lui, mais elle se refusait à croire ce qu’on lui racontait, où plutôt, une part d’elle-même le refusait. Pas après la manière dont il se comportait avec elle.

    Son regard lui indiquait clairement que ce soir, il ne la tourmenterait pas, ce qui, dans un sens, était un peu plus qu’improbable, puisqu’il la torturait de son regard, de ses caresses et de ses paroles. Chaque instant passé en sa compagnie la rendait un peu plus accro à lui, tel une douce drogue agissant dans ses veines. A son regard, la jeune fille ne put se retenir de lui accorder un de ces sourires qu’on ne trouve plus en ces lieux, ce petit étirement de lèvres simples qui ne montre pas les petites perles, une mimique serrée mais compréhensible, accompagné par ce regard qui parle pour la muette. Et alors qu’il venait de s’approcher pour caresser son visage, le corps de la jeune fille rejoignait doucement celui de son voleur de cœur et d’âme, ne se collant pourtant pas à ce dernier, comme pour mettre une dernière barrière à cette intimité non-autorisée. Ses bras étaient posés sous ceux de l’homme de 27 ans, avec un vigilante douceur, alors qu’elle appréciait chaque passage de ses doigts sur les courbes de son visage. Elle se surprit même un instant à fermer doucement les yeux sous ce contact, comme s’il n’en existait pas de plus doux au monde. Si elle avait pu être féline, sans doute un doux ronronnement serait provenue de sa gorge jusqu’aux oreilles du faux-amant. Son regard se rouvrit au monde au moment où les douces lèvres du compagnon nocturne entrèrent en contact avec la peau de son cou. Un baiser si délicat qu’il était semblable au frôlement de l’aile d’un papillon. Elle ne comprenait pas comment on pouvait qualifier un tel être plein de douceur de Monstre Sanguinaire. Un monstre irait il jusqu’à porter un petit baiser ? Se contenterait il de petites caresses sur le visage de sa captive ? Non, la jeune femme avait bien du mal à y croire. Mais si elle avait pu apercevoir le cadavre à peine plus loin, aurait elle revue son jugement pour autant ? Elle aurait été effrayée, certes, de cette mort mais aussi par son implicite amant spirituel, mais pas jusqu’à le renier. Jamais, oh grand jamais elle ne se le permettrait. Et alors qu’il se reculait, comme pour laisser le passage libre à une éventuelle retraite, Lydekeh ne put s’empêcher de se rapprocher de nouveau vers le jeune homme, jusqu’à monter délicatement sa main gauche en direction de sa tignasse défaite, comme pour y remettre un peu d’ordre, mais aussi pour montrer la petite constatation qu’elle avait faite sur sa tenue Mais mis à part ce petit détail qui ne changeait pas grand-chose, la muette le trouvait toujours aussi parfait. S’élevant sur la pointe des pieds, elle attrapa avec douceur et tact le visage du jeune homme, lui faisant comprendre par ce geste son initiative. Ses lèvres touchèrent rapidement et avec délicatesse la surface de son front. Un gage d’un sincère attachement, une réponse à son propre cadeau… Après quoi, reculant légèrement, elle attrapa, toujours avec une douceur qui la qualifiait si bien, sa main, jouant doucement avec les doigts de cette dernière.
    Si Lydekeh ne possédait pas la paroles, si ses lèvres étaient scellées, le reste de son corps parlait pour elle. Tactile comme elle était, il ne faisait pas de doute qu’elle savait s’exprimer et que les mots n’étaient pas utiles. Elle savait se faire comprendre de lui, c’était ce qui importait…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] Empty
MessageSujet: Re: Break me, Love me, Destroy me ... [Josh]   Break me, Love me, Destroy me ... [Josh] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Break me, Love me, Destroy me ... [Josh]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Love stories... <3
» A real love story (L)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BEHIND BLUE EYES. :: Behind jail. :: Corbeille.-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser